Campagne Zdb

Face à l'urgence de sauver les insectes pollinisateurs, Agir Pour l'Environnement propose de créer des espaces fleuris source de biodiversité, en semant des graines mellifères spécialement sélectionnées pour créer des Zones de Bzzz.

Zone de Bzzz : sauvons les insectes pollinisateurs !

Alors que la r&eacute;glementation actuelle n&rsquo;emp&ecirc;che pas la destruction et la disparition de 23 500 kilom&egrave;tres de haies chaque ann&eacute;e, le projet de loi d&rsquo;orientation pour la souverainet&eacute; agricole pr&eacute;voit de la revoir et de la simplifier avec l&rsquo;article 14, en soumettant l&rsquo;arrachage &agrave; une d&eacute;claration unique aupr&egrave;s de l&rsquo;autorit&eacute; administrative : l&rsquo;absence de r&eacute;ponse dans un d&eacute;lais fix&eacute; par d&eacute;cret vaut acceptation et validation tacite de la demande d&rsquo;arrachage.
Agir pour l&rsquo;Environnement s&rsquo;inqui&egrave;te du fort risque que les pr&eacute;fectures ne soient pas en mesure de traiter les milliers de demandes annuelles qu&rsquo;elles recevront, validant implicitement une autorisation d&rsquo;arracher encore plus de haies. Simplification de la r&egrave;glementation rime ici avec simplification de la destruction de haies.
L&rsquo;article 14 du projet de loi d&rsquo;orientation pour la souverainet&eacute; agricole pr&eacute;voit &eacute;galement que chaque destruction de haie soit compens&eacute;e par la plantation d&rsquo;un lin&eacute;aire de haies au moins &eacute;gal &agrave; celui d&eacute;truit. Nouvelle inqui&eacute;tude pour Agir pour l&rsquo;Environnement : il est prouv&eacute; que la valeur &eacute;cologique d&rsquo;une jeune plantation est bien inf&eacute;rieure &agrave; celle d&rsquo;une haie ancienne, notamment en ce qui concerne l&rsquo;accueil de la biodiversit&eacute; et la captation du carbone. De plus, en raison du manque de suivi et d&rsquo;entretien, de nombreuses haies issues de compensations d&eacute;p&eacute;rissent : sans accompagnement, le taux de reprise des plants peut se situer entre 20 et 30 %. La priorit&eacute; doit &ecirc;tre donn&eacute;e &agrave; la protection des haies existantes plut&ocirc;t qu&rsquo;&agrave; leur replantation.
Alors que les discussions commencent ce mardi 14 mai &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e Nationale, nous vous invitons &agrave; <a href="https://adopteungland.agirpourlenvironnement.org/" target="_blank" rel="noopener">interpeller votre d&eacute;put&eacute;.e pour lui demander de s&rsquo;engager v&eacute;ritablement pour les haies</a>.
<hr>
<h2>Agir pour l&rsquo;Environnement lance l&rsquo;op&eacute;ration &laquo; Adopte un gland &raquo;</h2>
<video controls="controls" width="500" height="500"><source src="https://apeorg.directus.app/assets/28eb3e14-9103-4260-9175-3d8a2ab33695" type="video/mp4"></video>
Par ailleurs, l&rsquo;association Agir pour l'Environnement pr&eacute;voit de contacter les d&eacute;put&eacute;s et s&eacute;nateurs en leur adressant une lettre ouverte accompagn&eacute;e d&rsquo;un gland.
Cette d&eacute;marche vise &agrave; les sensibiliser et les inciter &agrave; prendre des mesures imm&eacute;diates pour prot&eacute;ger nos haies et pr&eacute;server notre biodiversit&eacute;.
Nous leur sugg&eacute;rons ainsi d'adopter un geste symbolique : planter un gland. Une action simple mais porteuse de sens, d&eacute;montrant ainsi leur engagement concret en faveur de la pr&eacute;servation de notre environnement.

Appel urgent à la préservation des haies

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Cette d&eacute;cision est notamment justifi&eacute;e par le fait que le ton de l&rsquo;&eacute;mission amplifierait une certaine forme d&rsquo;&eacute;co-anxi&eacute;t&eacute;... Dit autrement, parler s&eacute;rieusement d&rsquo;&eacute;cologie serait plombant !
&Agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; une poign&eacute;e de milliardaires acqui&egrave;rent &agrave; tour de bras tendus des m&eacute;dias, afin de distiller haine de l&rsquo;autre et climato-scepticisme, nous avons besoin d&rsquo;&eacute;missions posant honn&ecirc;tement le diagnostic &eacute;cologique et laissant la parole aux acteurs et actrices proposant des solutions. Depuis pr&egrave;s de cinq ans, La Terre au carr&eacute; est une &eacute;mission de radio quotidienne qui ne renonce pas &agrave; l&rsquo;exigence de rigueur et d&rsquo;honn&ecirc;tet&eacute;.
Parce que les crises &eacute;cologiques ne se r&eacute;soudront pas en faisant taire les lanceurs d&rsquo;alerte et journalistes engag&eacute;s, <a href="https://soutien-laterreaucarre.agirpourlenvironnement.org" target="_blank" rel="noopener">nous vous proposons de poster un mini message de soutien</a> &agrave; Mathieu Vidard, Camille Crosnier et aux journalistes de La Terre au carr&eacute;.
Si nous rassemblons plus de 10 000 messages de soutien, nous vous promettons une petite surprise&hellip; 😊

Soutenons l’émission « La Terre au carré »

Malgr&eacute; les d&eacute;clarations minist&eacute;rielles pr&eacute;sent&eacute;es comme plus vertes que vertes, l&rsquo;arrachage des haies se poursuit &agrave; un rythme soutenu : pr&egrave;s de 44 m&egrave;tres de haies disparaissent chaque minute, soit 23 000 kilom&egrave;tres par an.
Non content d&rsquo;assister passivement &agrave; la disparition des haies, le gouvernement soumet aux votes des parlementaires un droit &agrave; l&rsquo;arrachage, accord&eacute; par tacite acceptation par les pr&eacute;fets. Dans chaque d&eacute;partement bocager, l'administration pourrait avoir &agrave; traiter plusieurs milliers de dossiers par semaine &agrave; certaines p&eacute;riodes de l'ann&eacute;e !
Faute de moyens suppl&eacute;mentaires, il est certain qu&rsquo;une demande d&rsquo;arrachage formul&eacute;e par un agriculteur ne recevra aucune r&eacute;ponse du pr&eacute;fet dans le d&eacute;lai l&eacute;gal imparti, valant ainsi autorisation implicite.
Face &agrave; cette volont&eacute; de &laquo; simplification &raquo; qui n&rsquo;est autre qu&rsquo;un nouveau recul &eacute;cologique, Agir pour l&rsquo;Environnement lance l&rsquo;op&eacute;ration &laquo; Adopte un gland &raquo; en envoyant un gland &agrave; chaque parlementaire, afin de les inciter &agrave; adopter des mesures en faveur d&rsquo;une r&eacute;elle protection des haies et de leur biodiversit&eacute;.
<hr>
<h2>Contacts presse</h2>
<h3>Agir pour l'Environnement</h3>
<ul>
<li>Lucie PELOUS // Coordinatrice des campagnes Nature et Biodiversit&eacute;</li>
<li>Jacques CAPLAT // Coordinateur des campagnes Agriculture et Alimentation</li>
<li>St&eacute;phen KERCKHOVE // Directeur g&eacute;n&eacute;ral</li>
</ul>

Projet de loi relatif à la souveraineté alimentaire : opération « Adopte un gland »

<h2>Jacques Caplat</h2>Agronome, Jacques Caplat a été conseiller technique au sein d’une chambre d’agriculture, chargé de l’accompagnement d’agriculteurs en conversion vers l’agriculture biologique, puis des politiques agricoles et environnementales au sein de la Fédération nationale de l’agriculture biologique (FNAB). Il a participé à la fondation du Réseau Semences Paysannes. Il référent agriculture dans l’association Agir pour l’Environnement.--Chacun aujourd'hui se sent concerné par la problématique liée aux produits chimiques et à leurs impacts sur notre santé et notre environnement. Mais aujourd'hui la prise de conscience dépasse l'utilisation des produits chimiques : il est temps de s'interroger sur le mode d'agriculture que nous souhaitons. Ce guide est formé de 2 parties. La première reprend les points essentiels pour bien comprendre le débat : <ul><li>l'existence des pesticides, leur fonction et l'histoire de cette industrie</li><li>le système agricole qui en découle : productiviste, chimique, industriel, dit « conventionnel »</li><li>le cadre juridique dans lequel évolue ce système, de plus en plus défavorable aux moindres alternatives qui se mettent en place, mais avec quelques espaces d’action.</li></ul>La seconde partie, celle qui va plus nous intéresser ici, présente des possibilités pour agir et changer les choses! Le développement de l'agriculture biologique en est le cœur.<h2>Pourquoi l'agriculture biologique doit-elle être développée selon vous ? Quels sont les points essentiels sur lesquels insister pour enfin convaincre tout un chacun?</h2>L’agriculture biologique est le mode de production agricole le plus efficace pour protéger l’environnement et la santé. Il n’y a plus aucun doute sur ces aspects : les engrais et les pesticides bouleversent et détruisent la vie du sol, ainsi que les écosystèmes agricoles, sauvages et aquatiques. Par leur volatilité extrême, les pesticides se retrouvent dans l’air et les brouillards, et sont l’une des causes principales de l’augmentation des maladies neurologiques, de certains cancers, des maladies auto-immunes, etc. Toutes ces raisons imposent de trouver d’autres méthodes de production agricole. Or, elles existent, et sont regroupées depuis plusieurs décennies derrière le terme d’agriculture biologique (organic agriculture en anglais).Une fois que l’intérêt environnemental et sanitaire de l’agriculture biologique est établi, la question fondamentale est de savoir si ce mode de production peut être développé à grande échelle. Là encore, la réponse est très positive. Toutes les études internationales sur les conséquences du développement de la bio prouvent qu’il est parfaitement possible de nourrir toute l’humanité (et même 9 à 12 milliards d’humains) avec la bio : études de l’université d’Essex, de l’université du Michigan, du Programme des Nations-Unis pour l’Environnement, du DARCOF (Danemark), du rapporteur spécial de l’ONU pour le droit à l’alimentation… Cette capacité n’est pas surprenante sur le plan agronomique : la bio est la meilleure technique pour intensifier les « cultures associées », or ces cultures sont bien mieux adaptées aux ¾ de la planète que nos monocultures clonales hyper-mécanisées occidentales.Il est donc à la fois nécessaire et possible de développer la bio à grande échelle. Mais pour cela, il faut d’abord commencer « ici et maintenant ».<h2>Par quels moyens peut-on justement développer cette agriculture? Existe-il déjà des outils? Et comment les promouvoir ou les améliorer? </h2>Pour un agriculteur déjà installé en agriculture conventionnelle, le passage en bio demande d’importants changements techniques, commerciaux et surtout psychologiques. Il est donc indispensable de sécuriser les agriculteurs sur tous ces points, avec des dispositifs de développement qui soient pérennes : rien n’est pire que le changement permanent qui fait craindre aux agriculteurs qu’ils risquent d’être lâchés à tout moment. Même en l’absence d’un plan de développement bio à la hauteur des ambitions officielles (20% de bio en 2020… mais la France ne s’est pas encore donné les moyens réels d’y parvenir), il est déjà possible d’agir à plusieurs niveaux.La formation initiale et continue des agriculteurs est essentielle : une circulaire prévoit que tous les élèves agricoles reçoivent une initiation à la bio dans les lycées agricoles, mais elle est hélas très loin d’être appliquée partout.Des « groupements d’agriculture biologique » existent dans tous les départements (ou à l’échelle régionale) : ils savent très bien accompagner les agriculteurs vers la bio, en leur apportant des conseils techniques et économiques, et en mettant en relation les agriculteurs « en conversion » avec des agriculteurs bio déjà expérimentés. Il est impératif de soutenir ces groupements.La restauration collective peut être un très bon outil pour stimuler la demande de produits bio, mais à condition d’être liée à un développement local : il convient de travailler avec les paysans régionaux pour accompagner des conversions, et non pas d’importer de la bio de l’autre bout du monde.Il existe bien sûr d’autres moyens d’action, détaillés dans le guide.<h2>Vous abordez 2 sujets supplémentaires dans ce guide la protection de l'eau et la maitrise du foncier. Ces points sont repris dans la campagne initiée par Agir pour l'environnement « Développons l'agriculture biologique ». Pourquoi est-ce essentiel et comment peut-on agir? &#160;</h2>L’aide à l’installation et à l’accès aux terres est cruciale : de nombreuses personnes souhaitent s’installer en bio mais ne trouvent pas de terres, car ces dernières sont accaparées par les agriculteurs conventionnels qui agrandissent encore et encore leurs fermes. Des organisations comme « Terre de liens » aident à obtenir des terres, mais il est indispensable que les institutions agricoles réforment leur fonctionnement pour faire de l’installation une véritable priorité.La protection de l’eau est à relier avec les dégâts sanitaires et environnementaux de l’agriculture conventionnelle : actuellement, les Agence de l’Eau utilisent l’essentiel de leurs financements pour dépolluer l’eau… alors qu’il serait bien plus économique à long terme pour la collectivité de faire de la prévention, en soutenant les pratiques non-polluantes. Les programmes d’action des Agences de l’Eau sont donc des outils déjà opérationnels, et potentiellement importants, pour orienter d’autres pratiques agricoles dans les régions sensibles. La bio y trouve de plus en plus sa place, mais des efforts sont encore nécessaires.--Achetez le <a href="http://agirpoulenvironnement.kiubi-web.com/catalogue/livres-environnement/guide-pratique-cultivons-les-alternatives-aux-pesticides-de-jacques-caplat.html">Guide pratique - Cultivons les alternatives aux pesticides - de Jacques Caplat</a>

Guide pratique - Cultivons les alternatives aux pesticides - Jacques Caplat

[Trois questions à...] Jacques Caplat spécialiste en agriculture biologique : Cultivons les alternatives aux pesticides

Billet de Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’Environnement et auteur du livre <a title="&quot;Hold-up sur l'écologie"" href="http://agirpoulenvironnement.kiubi-web.com/catalogue/livres-environnement/hold-up-sur-l-ecologie-stephen-kerckhove.html">« Hold-up sur l’écologie – Les fossoyeurs de l’écologie au chevet de la planète »</a>Faisant suite à la crise qu’a connue le secteur automobile en 2008 (faute de s’adapter et d’anticiper les crises climatiques et énergétiques), le publicitaire s’attache aujourd’hui à rebaptiser l’horrible 4x4 en l’affublant du doux nom de « crossover ». Il est en effet plus présentable de vendre un « crossover » qu’un vulgaire 4x4, à fortiori en zone urbaine, particulièrement inadapté à l’évolution de véhicules lourds, énergivores et volumineux. Parce que les aides financières octroyées généreusement par un Etat français sans le sou n’ont pas été conditionnées à des efforts écologiques ou au maintien de l’emploi, sitôt la crise oubliée, les constructeurs font donc feu de tout bois pour vanter les mérites des véhicules qui les ont conduits dans le mur, voilà trois petites années. Nissan diffuse, comme nombre de ces partenaires-concurrents, un spot dans lequel il vante les mérites d’un 4x4, le Nissan Juke Deezer. Tourné exclusivement en ville, le spot n’hésite pas, au détour d’une séquence, à mettre en parallèle un métro et ce véhicule, comparant implicitement ces deux modes de déplacement. Pire, <a href="http://www.youtube.com/watch?v=yEhvjwn99ns&amp;feature=related">le spot publicitaire associe l’usager des transports en commun à un rat</a>&#160;(16è seconde), faisant entrer un rongeur dans une rame de métro. Parce que les stratégies des publicitaires sont aussi lourdes qu’un 4x4 en zone urbaine, la promotion d’un simili-camion ne peut aller de paire qu’avec la tentative d’associer l’image de l’usager du métro à celle d’un animal perçu comme aimant la promiscuité, la saleté et vecteur de germes pathogènes. Le conducteur du 4x4 de Nissan est, quant à lui, présenté sous un jour favorable. Le conducteur du « crossover » n’est évidemment pas filmé en train de faire un plein de carburant, bloqué dans un embouteillage, engendrant particules fines et rejets de CO2. Insidieusement, par association d’image et d’idées, publicitaires et vendeurs de 4x4 assimilent l’usager des transports en commun à un rat des villes. Agir pour l’Environnement va saisir l’Autorité de Régulation des Professionnels de la Publicitaire afin d’obtenir la condamnation de Nissan.

Cerveau disponible cherche esprit critique

Le grand retour des pubs pour les 4x4 urbains ?

<a href="http://twitter.com/hgassin/status/141824098115399681">Edit - résultat du vote</a> :&#160; Loos 14, Gassin 8, abstention 2, blanc 1 #caademe<h2>Pourquoi avez-vous souhaité déposer votre candidature à la présidence de l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie, et ce en alternative à celle de François Loos ?</h2>Hélène Gassin : Les administrateurs et administratrices de l’Ademe (dont l’ARF) ont découvert dans la presse que Philippe Van de Maele était démis de ces fonctions et que François Loos, député et ancien ministre de l’industrie, serait nommé à sa place par le gouvernement. Aucune explication ni motivation n’ont été fournies, pas même aux représentantEs des salariéEs ! Considérant que l’Agence est un instrument essentiel pour nos territoires et qu’elle mérite mieux que de changer de présidence brutalement tous les 1 à 2 ans, nous avons souhaité à la fois protester contre cette méthode mais aussi présenter une candidature alternative faisant sens : les politiques de maîtrise de l’énergie, de prévention des déchets etc sont éminemment territoriales. Nous tarvaillons au quotidien avec les délégations régionales de l’Ademe et il est parfaitement légitime que cette dimension s’incarne aussi dans la Gouvernance.<h2>Que faudrait-il faire pour enfin engager la France sur la voie de la transition énergétique ?</h2>Hélène Gassin : Les politiques nécessaires sont connues et documentées : économies d’énergie, énergies renouvelables, mode de transports doux…. Aujourd’hui nous avons un très fort besoin de cohérence et de stabilité dans les politiques. Les à coups, va et vient et renoncements du Gouvernement en la matière sont catastrophiques. Mettre en mouvement des territoires et des acteurs nécessite de la visibilité, de la constance, des moyens stables et prévisibles… Un exemple : comment peut on sérieusement déplorer qu’il n’y ait pas de filière industrielle française du solaire photovoltaïque comme le fait actuellement le Gouvernement quand c’est justement la politique menée par la majorité actuelle qui casse systématiquement le marché ? Pourquoi est-ce qu’un industriel développerait des usines dans un pays ou les règles changent toute le temps ? Aujourd’hui plus de 20 000 emplois sont en jeu dans cette seule filière mais ceux là, le gouvernement ne nous en parle jamais !Sur la rénovation des bâtiments c’est pareil, on change tout tout le temps, comment voulez-vous enclencher une dynamique sérieuse ?<h2>Aux yeux du chef de l'Etat, le débat sur l'énergie se résume à la formule caricaturale "le nucléaire ou la bougie". Est-ce qu'à l'Ademe, dont l'une des missions est de soutenir la maîtrise de l'énergie, on séclaire à la bougie ?</h2>Hélène Gassin : En tout cas pas pendant les conseils d’administration ! Mais la maîtrise de la demande d’électricité est de toute façon un sujet tabou dans notre pays, et une des limites de l’action actuelle de l’Ademe. Pour que cette Agence ait du poids, encore faudrait-il qu'au sommet de l'Etat, on cesse la caricature et qu'on entre enfin de plein pieds dans une politique énergétique responsable qui doit reposer sur trois pieds : la maîtrise de l'énergie, l'efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables.--Retrouvez Hélène Gassin sur <a href="http://www.facebook.com/hgassin">Facebook</a> et <a href="http://twitter.com/hgassin">Twitter</a>.

Hélène Gassin candidate à la présidence de l'Ademe

[Trois questions à...] Hélène Gassin au sujet de sa candidature à la présidence de l'Ademe

Fermer 24
 réacteurs (comme le propose modestement l'accord PS-EELV) reviendrait à
 abandonner le nucléaire, ce serait prendre le risque de détruire 
400.000 emplois, chiffre totalement ubuesque ; ce serait enfin mettre 
fin au consensus national ayant conduit le président Pompidou et son 
premier ministre de l'époque, Pierre Mesmer, à lancer, sans débat ni 
vote, un programme nucléaire que 77% des français souhaitent encore 
aujourd'hui abandonner. Non, Monsieur Sarkozy, votre consensus n'est
 qu'un écran de fumée visant à imposer ce qu'Areva vous souffle à 
l'oreille. Votre "consensus" n'est qu'une pensée unique mal assumée 
empreinte d'un conservatisme énergétique indigne, à la suite de la 
catastrophe de Fukushima. Votre "consensus" sent bon la naphtaline.<a title="Les dessins d'Agir" href="https://www.facebook.com/media/set/?set=a.212367187660.130772.86539967660&amp;type=1">Visualisez tous les dessins d'Agir</a> publiés sur la page facebook d'Agir pour l'Environnement

Exclu / Georges Pompidou, candidat à la présidentielle de 2012

Dessin d'Agir - Exclu / Georges Pompidou, candidat à la présidentielle de 2012

Sachant qu’un français jette en moyenne un kilo de déchets par jour et qu’<a href="http://www2.ademe.fr/servlet/KBaseShow?sort=-1&amp;cid=96&amp;m=3&amp;catid=12549">en 2008, ce sont 868 millions de tonnes de déchets qui ont été produites en France</a>&#160; soit <a href="http://www.donnees-environnement.com/chiffres-dechets.php">une augmentation de 50% de la part des ordures ménagères sur ces 40 dernières années</a> , il est aujourd’hui plus que jamais, fondamental de se préoccuper de nos déchets.Alors que les pouvoirs publics clament le succès du système de collecte sélective, de recyclage et de valorisation des déchets ménagers. Les chiffres cités ci-dessus démontrent l’échec de la réduction des déchets à la source. Ce système est donc loin d’être parfait et son efficacité reste partielle puisque au lieu de prendre le problème à la source (prévention), la gestion des déchets applique aujourd’hui un traitement curatif qui reste insuffisant.En effet, nos modes de production actuels et notre société, basée sur la surconsommation et l’éphémère (emballages individuels, obsolescence programmée, publicité à outrance…) ne permettent pas de prendre des mesures préventives efficaces et c’est tout notre système de production et de consommation qu’il faut changer. C’est pour cela que tout le monde doit se mobiliser : des citoyens aux collectivités en passant par les entreprises et le gouvernement français afin d’agir à la source de la production de déchets ménager. Cela passe notamment par des politiques publiques fortes et efficaces en matière de prévention comme inscrire l’objectif « zéro déchets » dans la loi&#160; et mettre en place une fiscalité verte dissuasive et défavorable au sur-emballage, aux produits à vie courte et au caractère toxique ou éco-toxique des produits mais aussi par une modification radicale des modes de production au niveau industriel (arrêter l’obsolescence programmée, emballages collectifs, éviter le suremballage etc.)La Semaine Européenne de la réduction des déchets est également l’occasion de rappeler que si la prévention ne peut pas toujours être faite, il est possible de réutiliser nos biens afin d’éviter l’abandon et de créer le déchet. Les échanges locaux entre particuliers (trocs, brocantes, dépots-ventes…) ou les dispositifs de détournement des flux de déchets comme les ressourceries ou Emmaüs (où nos objets sont récupérés, réparés puis revendus) permettent d’éviter de « créer » des déchets et nous amènent à consommer autrement tout en favorisant l’insertion sociale.Enfin, le recyclage permet également d’économiser les matières premières en les transformant au lieu de les brûler, ou de les enfouir, ce qui entraîne de la pollution à outrance. Cependant, les matériaux ne peuvent pas être recyclés indéfiniment et ce système peut également déresponsabiliser les citoyens comme les décideurs économiques et politiques quand jeter devient un acte anodin puisque ce n’est pas grave car ça se recycle.Cette semaine est bien sur l’occasion de sensibiliser et d’inciter les citoyens à la réduction de leurs déchets ménagers mais il faut garder à l’esprit que c’est uniquement par une action collective allant des petits gestes quotidien à la mise en œuvre de politiques publiques efficaces que nous pourront réellement réduire notre production de déchets ménager. Il faut donc se mobiliser à long terme et non sur une semaine par an seulement.

Illustration d'une planète qui avale une bouteille.

Réduction des déchets : une semaine pour sensibiliser

Du 15 octobre au 30 novembre 2011, en France, en Europe et en Afrique de l’ouest, à partir d’une sélection de 5 à 6 documentaires, le Festival de films ALIMENTERRE invite à des débats ouverts et participatifs sur les enjeux agricoles et alimentaires Nord-Sud. Il rappelle aux citoyens que derrière le contenu de nos assiettes, il y a des agriculteurs et de vrais choix de société. Il propose des pistes d'action concrètes pour soutenir un modèle agricole et alimentaire plus équitable et durable. Oui, manger peut être un plaisir engagé !Dans cette optique, il a semblé évident au <a href="http://www.agirpourlenvironnement.org/partenaires/cfsi">CFSI</a> de s’allier à la <a href="http://www.agirpourlenvironnement.org/campagne/developpons-l-agriculture-biologique">campagne pétition « Développons l’agriculture biologique »</a> d’Agir pour l’environnement et ses partenaires. Face aux enjeux sanitaires et environnementaux actuels, l’agriculture biologique est un mode de production performant qui peut largement nourrir l'humanité. Olivier de Schutter, rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à l’alimentation, invite les États à réorienter leurs systèmes agricoles vers des modes de production hautement productifs, hautement durables et qui contribuent à la réalisation progressive du droit fondamental à une alimentation suffisante.La campagne « Développons l’agriculture biologique » est l’une des pistes d’action concrètes qui peuvent être proposées à la fin d’une projection débat du Festival de films ALIMENTERRE.Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du <a href="http://www.festival%E2%80%90alimenterre.org">festival de films ALIMENTERRE</a> :<ul><li>une information détaillée sur les films de l’édition 2011, les partenaires et relais de l’événement ;</li><li>un module de recherche permettant de connaître les dates et les lieux de projections ;</li><li>un espace médias pour télécharger tous les supports de communication du festival ;</li><li>le bilan des éditions précédentes et le catalogue de tous les films retenus pour le festival.</li></ul>

Actualités

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Le grand retour des pubs pour les 4x4 urbains ?

[Trois questions à...] Hélène Gassin au sujet de sa candidature à la présidence de l'Ademe

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Festival de films ALIMENTERRE

Restons mobilisés